Eté 2020
Moulin de Rochechouard Suèvres (Loir-et-Cher)
Inspiré par le monde végétal et minéral et par l’incomparable organisation du corps humain dans sa force, sa douceur et sa sensualité, Étienne Magen cherche en sculptant à organiser les plans et les volumes, à les faire vibrer dans la lumière, jouant sur l’énergie et la beauté qu’ils révèlent. Jour après jour, l’œuvre monte, s’élève, grandit, avec cette vision de la croissance, de la force contenue du bulbe et du bourgeon, latente, puissante, discrète qui inéluctablement, le temps venu, s’épanouit comme l’éclosion d’un œuf dans la lumière.
Il travaille des terres mélangées de différentes provenances, et il pratique la tradition millénaire et toujours actuelle de la cuisson dans un four à bois qui métamorphose l’argile inerte et fragile en une roche nouvelle et par la combustion lui donne des couleurs somptueuses.
Septembre – Octobre 2018
Château de Maintenon (Eure-et-Loir)
Juillet 2018
Aux Douves d’Onzain
Avril 2018
Dans l’atelier
Mars 2018
Participation à l’exposition Féminin – Pluriel à l’Artothèque de Blois
Février 2018
Quand l’eau du Cissereau monte
Janvier 2018
Nouvelle venue devant l’Observatoire Loire à La Chaussée-Saint-Victor (près de Blois)
La sculpture « La Loire » dévoilée
La Loire façonnée femme
Poème de Nicole LIERRE à propos de la Sculpture « La Loire »
Dans l’âme de l’homme
Le projet a fait son lit
Dans les mains de l’artiste
La forme n’aspire qu’à jaillir
Dans le bois de l’orme
Qui se meurt
L’idée de l’immortalité
A poussé
Comme une évidence
En plein cœur de ses fibres
Prêtes à s’attendrir
Sous les coups de l’outil
Dans les filets du sculpteur
La belle a roulé
Jusqu’à l’insolence révélée
Sa croupe épanouie
Habituée à chevaucher les flots
À l’étale s’expose
Pour la postérité au long cours
Fantastique figure de proue
D’une grandiose toue
Échouée sur la terre
La tête lourde
Tout à l’écoute
De son modèle sauvage
La sculpturale sirène
Se ressource
À l’extravagance de la mouvance
Du plus long fleuve de France
Décembre 2017
Cuisson de la sculpture « D’une rive à l’autre » dans le grand four à bois